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    Arcaëlle, le roman [Vos avis]

    Anonymous

    Invité

    Invité
     

    Terminé Arcaëlle, le roman [Vos avis] Mer 12 Juin - 9:14

    Bien le bonjour à toi Invité,

    La lecture ne te fais pas peur? Alors bienvenue!

    Je désire avant tout des critiques constructives. Voilà. Bonne lecture

    Comment te parlerd’Arcaëlle, ce monde imparfait et pourtant si attachant ? Une terre prospère et aujourd’hui en paix. L’agriculture, l’élevage sont en pleine accroissement. Certes il reste des dangers, mais que serait le monde sans péril ? Un ennui. Oh, tu dois te demander qui je suis, commençons donc par ma présentation. Je suis la future dirigeante d’Arcaëlle, fille d’Itak et Naya. Cette dernière est  actuellement l’Impératrice et descendante directe de Mélinda.  Qui est-elle ? Patience, j’y viendrais. Je me nomme Aëlys, représentante de la race des mzékils. Je vais te conter une partie de l’histoire d’Arcaëlle, celle de l’Enac, l’Elue des Dieux, Mélinda. Mais avant tout, je vais t’initier sur l’origine et l’histoire d’Arcaëlle, car il faut comprendre le passé pour saisir le présent et ériger le futur.

    Le  monde connaissait ses premiers jours, il était vide et aucun souffle de vie ne venait balayer ses terres arides.Du néant apparut Thaä, dieu ayant deux apparences, l’une mâle et l’autre femelle. En son dos il possédait des ailes, la droite était de couleur noire et la gauche était d’un blanc immaculé. Il engendra la flore et la faune puis s'attacha à la création de ses enfants, à qui il attribua des dons et la divinité. Les Dieux et déesses nouvellement  nés aidèrent leur créateur à peupler le monde de divers êtres capables de penser de par eux-mêmes. Quant à Thaä il enfanta des jumeaux, l’un aux ailes blanches, l’autre aux ailes noires. Ils furent nommés Tahora’Han et Mzékils’Han. Mes ancêtres, les premiers de deux longues lignées qui en jour n’en ferait plus qu’une. Thaä aimait ses enfants de manière égale. Cependant il remarqua que Mzékils’Han se montrait bien trop impulsif, alors que Tahora’han semblait empreint de sagesse. Ainsi fut-il décidé que la descendance Tahora’Han gouvernerait et que celle de Mzékils’Han administrerait. Cette décision déplut fortement à ce dernier, il se garda cependant d’en faire part à son créateur. Il conserva en lui sa rancœur, échafaudant un plan pour destituer son frère du trône impérial. Jamais il ne manquait une occasion de discréditer Tahora’Han.  Ainsi naquit la rivalité entre tahoras et mzékils qui perdura au travers des siècles.

    Pendant que Mzékils’Han se lamentait sur son sort, Tahora’Han aida les enfants des autres Dieux à se faire une place dans ce monde nouveau. Il attribua un travail et un but à chaque arcaëllien, le monde prit forme rapidement tout un chacun ayant son rôle à jouer dans notre bel Arcaëlle. Des maisons, des routes et d’autres bâtiments furent construits bien rapidement. Mais, la colère grandissante de Mzékils’Han grondait sourdement. Un jour il se décida à passer à l’attaque, défiant de par son acte de guerre son créateur et les Dieux. Durant deux longues années de batailles Arcaëlle fut à feu et à sang. Mzékils’Han et Tahora’Han se déchirèrent, entrainant nombre d’arcaëllien dans leur lutte insensée pour le pouvoir. Ainsi naquit la guerre dans ce monde de paix, les armes, qui alors n’existaient que pour se défendre contre les bêtes sauvages et la chasse, servirent à tuer d’autres êtres pensants.Après maintes combats, il est raconté que Mzékils’Han échoua lamentablement sa tentative de conquête, battu par son frère lors d’une ultime bataille dont les écrits furent perdus. En punition, Thaä l’envoya en pénitence sur une île isolée avec son armée. Le Dieu le maudit, lui interdisant de se reproduire avec une autre race que la sienne ou celle de son frère. La rage de Mzékils’Han se fit plus virulente que jamais et sa haine envers les autres arcaëlliens alla en grandissant. Sonressentimentfut transmis de génération en génération. A l’abri du regard de son Père il créa un royaume malsain. Tous les renégats, mages noirs et autres parias vinrent y trouver refuge. La guerre silencieuse était née, les mzékils envoyaient des mercenaires attaquer les contrées régies par les tahoras.

    Durant bien des siècles, aucunassaut ne fut fait de front. La guerre silencieuse s’apaisa au bout de mille ans. Les descendants de Mzékils’Han régnaient sur leur île, pendant que les enfants de Ta-hora’Han gouvernaient le monde d’Arcaëlle. Tous vivaient en harmonie. Enfin, presque.

    Voilà ce que j’ai pu conserver sur les origines du monde. Mes précepteurs sont assez fiers de ma capacité à retenir les faits historiques, ne dit-on pas qu’il faut connaitre le passé pour sauvegarder le présent et construire le futur ? Mais, une guerre se profilée au loin, un plan machiavélique allé voir le jour.

    En l’an 1712 de l’ère Tahora’Han, le roi du royaume Mzékils’Han envoya son fils, Arnht, âgé de dix-neuf ans, au palais impérial afin de servir la princesse Keira, héritière du trône. Le prince n’eut au-cune difficulté à approcher la famille royale qui voyait là un moyen d’unir le royaume des mzékils à  l’Empire arcaëllien. Très vite il se lia d’amitié avec la jeune princesse âgée, à l’époque, de seize ans. Les deux jeunes gens devinrent rapidement proches, tels un frère et une sœur. On ne les voyait jamais l’un sans l’autre. Ensemble ils étudièrent l’art du combat, de la magie et bien d’autres matières nécessaires à la gouvernance d’un Empire. Keira se montra douée pour le combat et la magie quant à Arnht il fit la fierté de ses précepteurs en tactique.  Ainsi les deux jeunes gens étaient complémentaire et bien vite l’Empereur les imagina marié. Leur entente était si parfaite, leur amitié tellement unique.

    Mais, saches, que les Dieux peuvent se montrer très cruels parfois quant au destin qu’ils tracent pour leurs enfants. Le prince Arnht ne faisait que jouer un rôle, en effet il n’est pas bien difficile de comprendre qu’il était là pour le compte de son père, régulièrement il lui faisait des rapports soulignant les points faibles de la future impératrice. Malgré son attachement envers  la princesse impériale, il prouva au monde que l’on ne pouvait pas être confiant en sa famille. Quinze ans après leur rencontre, Arnht déclencha une guerre, séparant définitivement les deux amis. De par la volonté des Dieux et la nature belliqueuse du roi Utar, père d’Arnht, leur amitié vola en éclat. Mais le jeune mzékils, malgré sa soif de pouvoir, ne pouvait se résigner à tuer celle qu’il aimait. Après tout Keira était sa plus grande amie et son amour secret. Arnht ne pardonna pas à son père de l’avoir fait rencontrer et aimer Keira, pour se venger de lui il le tua froidement devant la cour royale, ainsi il fut nommé roi.

    Nombreux furent ceux qui se joignirent à Keira pour combattre Arnht. Mais ce dernier fut également rejoint par une myriade de partisans. Chacun avait ses raisons pour rejoindre l’un ou l’autre des camps. La Grande Guerre, ou Bretkiu, vit le jour et prit pour pitance les arcaëlliens. La mort vint frapper chacun des camps.

    Durant cinq longues années Arcaëlle fut baigné par le sang de ses enfants. Là où les regards se po-saient ce n’était que mort et désolation. L’odeur de la mort planait sur le monde d’Arcaëlle. Sur chaque visage on ne pouvait lire que la peur. Sur les champs de bataille, l’air était à peine respirable tant les odeurs de décomposition étaient vives.  Le sol était jonché de cadavres en putréfaction, des viscères et autres parties de l’anatomie arcaëllienne couvraient le sol sec et poussiéreux.  Le champ de bataille ressemblait à un cimetière à tombeaux ouverts. Les maladies telles que la peste vinrent s’ajouter au malheur des pauvres habitants d’Arcaëlle. Les villageois et les citadins souffrirent de la famine. Afin de pallier aux épidémies des bûchers furent érigés pour brûler les morts.

    Par une belle matinée d’été, Keira prit une sage décision. Durant de longues heures l’Impératrice avait fixé le ciel, en quête d’un signe des Dieux, mais rien ne vint. Elle écrivit alors un message pour Arnht. Un pacte en réalité. Elle l’écrivit en ces termes : Notre  ultime duel scellera le destin du monde.Le vainqueur deviendra maître des clefs d’Arcaëlle et sa descendance en sera l’héritière.Keira, cependant, était bien décidée à ne pas abandonner son peuple. La tahora combat-trait avec force et rage et bouterait Arnht hors de ses terres, l’envoyant au royaume de Gar’Haz . Sa fidèle amie et servante avait tenté de l’en dissuader. Vaine tentative. Pour Keira, il était temps de mettre un terme à cette maudite guerre et de reconstruire le monde. Elle combattrait son ancien ami, qu’elles qu’en soient les conséquences.

    Le sol était balayé par un vent d’ouest, la poussière virevoltait. De chaque côté, les armées guettaient leur chef. Tous avaient une mine épuisée. Certains s’appuyaient sur leurs armes, d’autres étaient assis sur le sol. Le soleil commençait à poindre au travers de la poussière. Keira, après avoir enfilé son armure, sortit de sa tente. Elle fixa de ses yeux vairons, l’un bleu, l’autre vert, l’horizon et soupira longuement. Elle sentait la peur grandir en son sein.  Sa contemplation fut stoppée par un léger mouvement sur sa droite. Une petite bonne femme aux cheveux de jais était à ses côtés, les bras croisés sur sa poitrine, ses yeux bleus fixaient Keira. Nerveuse l’Impératrice joua avec sa longue natte blonde. Feignant la confiance elle murmura à son amie et servante :

    « Ne trouves-tu pas ce lever de soleil magnifique ?
    - Je le trouve sordide… Majesté, je te le demande une fois encore, renonce à ce combat, dans ton…
    - NON, Hurla Keira, que se passera-t-il si j’abandonne ? Son regard se fit triste, Je préfère mille fois mourir qu’être asservie. Et puis je sais que les Dieux ne m’ont pas complètement abandonnée.  Je perdrai la bataille, non la guerre. Elle posa une main sur l’épaule de son amie et ajouta d’une voix sûre : Garde espoir Natalÿ. Aujourd’hui la nuit va tomber, mais demain une aube nouvelle se lèvera sur Arcaëlle.

    La servante soupira de dépit. Keira était têtue. Jamais elle n’abandonnerait son peuple. Jamais elle ne déshonorerait son trône en fuyant telle une lâche. Etait-ce là de la folie ou sa fierté ? Personne ne le sut. L’Impératrice fit sceller son destrier, un magnifique étalon blanc comme neige, et elle alla
    inspecter ses troupes. Sur leurs visages elle lut de l’espoir. Espoir d’une victoire. Keira hocha la tête, il était temps de mettre un point final à cette guerre absurde. C’est alors que son regard vairon croisa
    celui d’une petite elfe blonde aux yeux bleus emplis de crainte. A vu d’œil elle ne devait pas avoir plus de quinze ans. Keira sauta au bas de sa monture et s’approcha de l’elfe. Sur l’armure de la jeune fille elle remarqua le blason d’une noble famille. La tahora sourit tristement à l’enfant et lui dit :

    « Quel est ton nom soldat ?
    - Je…Heu… Ayelline, Majesté. La jeune elfe fit une révérence, tremblant de tous ses membres.
    - Dis-moi, jeune Ayelline, tes parents savent-ils que tu es ici ? Keira lui fit un sourire entendu, Je pense bien que non. Ecoute-moi princesse elfe, un jour viendra la descendante de mon sang. Elle aura besoin d’un guide. Un gardien. Je t’incombe de cette mission. L’impératrice se saisit d’un ruban de cuir rouge, elle le tendit d’une main sûre à l’elfe après avoir murmuré quelques mots au-dessus du bracelet. Lorsque ma descendante sera à tes côtés le bracelet virera au bleu. Plonge-toi dans le sommeil elfique pour cent ans. Quand tu t’éveilleras tu chercheras mon enfant. »

    Ayelline s’inclina et sans un mot quitta les rangs sous le regard médusé de ses compatriotes. Elle prit la direction de la forêt des Baëk, c’était une immense forêt qui parcourait tout le continent de Kaïl. Toute guerre avait ses sacrifiés, l’elfe serait l’une des rares épargnées. Puis, sans mot dire, Keira remonta en selle et se dirigea vers le champ de bataille, suivie par ses fidèles. Leurs pas étaient lourds, leurs visages exprimaient une certaine appréhension. Le silence dans les rangs était assourdissant. Les respirations étaient haletantes. Le mouvement de marche soulevait la poussière ce qui rendait l’air peu respirable. Face à  eux, Arnht se tenait droit comme un I sur son cheval gris. Keira le fixa longuement. Le regard perçant et rouge de son ancien ami semblait dire : ‘Tu vas perdre’. Une larme solitaire coula le long de la joue de l’Impératrice. Elle n’avait que trente ans, ce qui est jeune pour une race vivant jusqu’à deux siècles. Elle talonna sa monture pour arriver au niveau d’Arnht. Ce dernier souriait de toutes ses dents. L’heure du jugement avait sonné. Le regard de Keira était triste, inquiet et épuisé. Cela excita Arnht. Il se sentait puissant. Les Dieux étaient avec lui. Il donna un léger coup de talon sur le flanc de sa monture. Il arriva en quatre pas au niveau de Keira. Oui, elle semblait épuisée.

    «  L’heure de ta défaite est proche mon amie. Dès ce soir je règnerai sur le monde et toi… Il eut un rire moqueur, tu ne seras plus qu’un souvenir lointain.
    - Par Thaä ! Jamais je ne faiblirai devant toi. »

    Ils sautèrent au bas de leurs selles, dégainant leurs épées en parfaite osmose.  Cela ressemblait à une chorégraphie d’une pièce de théâtre. L’Impératrice se mit en garde, retenant ses larmes. Elle allait devoir tuer son meilleur ami. Son frère. Arnht ne voulait pas d’un combat au sol. Il déploya ses grandes ailes noires et prit son envol. Dans les deux camps des murmures se firent entendre. Keira fixa longuement l’ombre de son camarade d’études, puis, après un soupire las, elle déploya ses ailes blanches comme neige. Elle s’éleva au-dessus de la poussière et chercha Arhnt du regard. Il était là, seules ses ailes étaient en mouvement. Le bras tenant l’épée était le long de son corps. Keira fonça sur lui, arme en main. Sans grand effort, le mzékils esquiva l’estocade. Ils échangèrent coups d’épée et magie. Eclairs célestes et boules de feu éclairaient le ciel sombre, accompagnés par le bruit du fer qui s’entrechoque. Les soldats avaient tous les yeux rivés sur le ciel, regardant leurs chefs combattre. Cela sembla durer des heures. Keira fatiguait contrairement à Arnht. Lui n’attendait pas un enfant. A bout de force, l’Impératrice ne parvint pas à déjouer l’attaque de son adversaire.  Le coup toucha son aile gauche. Le sang ne tarda pas à maculer la blancheur. La pauvre tahora fit alors une chute de quelques mètres. Malgré ses nombreuses prières et sa volonté de vaincre elle fut écrasée. Elle heurta durement le sol. Son visage était en sang. Elle ne ressentait qu’une vive douleur sur tout son corps. Elle chercha à se relever, mais en vain. C’était fini. Elle avait lamentablement échoué. Le mzékils se posa en douceur à ses côtés et s’accroupit afin d’être le plus proche possible du visage de l’Impératrice déchue. Durant de longues minutes ils se regardèrent dans le blanc des yeux. Arnht sortit une dague et la posa sur le cou de Keira. Puis sans rien dire il la rangea.

    « En souvenir de notre amitié passée. Quitte mes terres et tu vivras. »

    Il se leva et se tourna vers son armée. Keira ferma les yeux, des larmes coulaient le long de ses pâles joues. Elle se laissa aller au pays des songes. C’était fini. Sa servante et amie s’approcha du corps inerte de l’Impératrice. Aidée par deux humains elle emmena le corps dans le campement. Arnht hurla alors :

    « A partir de ce jour je suis votre maître. Je suis l’élu des Dieux ! Je suis votre Dieu-Empereur ! »

    Les partisans d’Arnht hurlèrent d’allégresse puis tous s’agenouillèrent. Ils avaient gagné. Arcaëlle était à eux. Les survivants de l’armée de Keira furent obligés de se soumettre et ceux qui s’y refu-saient étaient tués. C’est ainsi que débuta une nouvelle ère. Arnht décréta qu’à partir de ce jour nous étions en l’an zéro.

    De cette guerre c’est tout ce que je sais. Mes précepteurs et mes parents refusent d’en dire plus. Je sais juste ce qui se passa ensuite. Êtes-vous prêts à entendre la suite ?


    Keira et sa servante s’étaient cachées dans la forêt des Baëk. Elles se trouvaient dans la même grotte qu’Ayelline. Deux mois étaient passés. La tahora se nourrissait à peine. La dépression due à sa défaite avait emporté son envie de vivre. De plus elle n’avait nullement récupéré de la guerre. La faim l’avait affaiblie tant et si bien qu’elle ne survivrait sûrement pas à son accouchement. Les Dieux sont parfois bien cruels. Par une nuit sans lune, où la pluie tombait comme jamais et où l’orage grondant et tonnant semblait vouloir la fin des temps, elle allait enfanter. L’Impératrice déchue était étendue sur une paillasse d’herbe et de feuilles. Elle ferma doucement ses paupières, repoussant d’une main tremblante les quelques mèches blondes lui tombant sur les yeux. Un petit gémissement s’échappa d’entre ses fines lèvres roses. Elle sentit au plus profond de ses entrailles qu’elle ne gagnerait pas cette lutte. Un petit cri plaintif monta de sa gorge. Elle souffrait. Elle n’avait nulle peur de périr. Les Dieux lui avait promis que tout irait bien. L’enfant qui venait au monde allait avoir une descendance. Elle hurla, appelant son amie et servante. Keira geignit doucement, les larmes aux yeux. Elle transpirait fortement, son front était tout humide de sueur. Cet  effort lui était plus que difficile. Elle tourna la tête vers la paroi droite de la grotte. Son regard rencontra ses anciennes armoiries. Un soleil rouge et trois lunes blanches. Les larmes affluèrent aux coins de ses yeux. Qu’avait-elle donc fait de si mal pour que son peuple soit châtié de la sorte par les Dieux ? Jamais elle n’avait été injuste, jamais elle n’avait défié les lois divines. Alors, pourquoi ? Une nouvelle contraction lui arracha un gémissement de douleur.

    « Calme toi majesté, respire lentement »

    La femme hocha la tête, regardant sa servante. L’enfant arrivait, elle le sentit. La souffrance parcourait tout son pauvre corps meurtri. Elle haletait, poussant de ses maigres forces. A chaque contraction elle criait de douleur. Puis elle sentit la tête du bébé sortir. Etrangement les contractions ne s’arrêtèrent pas. Elle sentait encore la vie en elle. Des jumeaux ? Un cri déchira la nuit. Ce sont deux enfants qui vinrent au monde cette nuit-là. Deux beaux garçons aux ailes blanches. Deux vies contre une. De leur mère ils ne reçurent que leur prénom. Kale et Paï signifiant Justice et Force dans la langue des anciens. La servante emmaillota les deux nourrissons dans des linges propres, puis elle creusa une tombe pour son amie. Elle allongea la défunte, bras croisés sur sa poitrine et  elle déposa l’épée de Keira sur le corps. Elle garda la tenue de combat et le bouclier de son ancienne maîtresse. Natalÿ trouva une belle pierre sur laquelle elle grava ces mots : Ci-gît la dernière Impératrice de la lignée Tahora’Han. Après avoir fait une courte prière, elle retourna dans la grotte et s’approcha d’Ayelline. Elle posa sa main droite sur la joue de l’elfe et la pria de se réveiller dans cent ans. Puis elle empaqueta les dernières affaires appartenant à Keira et partit vers la ville la plus proche. Jamais elle ne révéla aux jumeaux leur vrai rang, ni leur ascendance impériale. Ainsi, toute leur vie, ils crurent être des orphelins de guerre.

    Kale et Paï sont tous deux mes ancêtres. Enfin vous allez comprendre par la suite. Maintenant je ne fait plus d’aparté et je vais me contenter de vous parler de l’Histoire de l’Enac qui débute par un sombre mariage, un réveil difficile et deux naissances.
    Voilà, c'est là l'introduction du roman.
    Snoop'

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Mer 26 Juin - 1:15

    Coucou,
    Je te donne mon avis ^^ :
    J'aime vraiment bien l'histoire, ca me fait un peu penser au seigneurs des anneaux. Smile
    Le fait de raconter tout depuis vraiment le commencement est très bien je pense, de plus les détails y sont. Et selon moi, c'est justement un peu trop précis pour être relaté dans des livres d'histoires ou par des précepteurs... C'est plus raconté comme si elle l'avait vécu que comme si on lui avait raconté. C'est pourquoi je pense que, au lieu de partir dans la voie "c'est l'histoire de mes ancêtres que je vous raconte après l'avoir apprise" tu devrais plutôt faire un narrateur externe sur tout le long et seulement à la fin (comme tu l'as fait) dire "ce sont mes ancêtres et voici mon histoire".

    Voilà j'espère que mon avis t'aura été utile Smile (c'est malin, je veux savoir la suite maintenant x) )
    Anonymous

    Invité

    Invité
     

    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Mer 26 Juin - 8:01

    Bonjour,

    Merci pour ton avis =)

    Je publie page par page l'histoire sur mon forum, mais il faut être inscrit pour lire =/
    Snoop'

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Mer 26 Juin - 9:10

    Je vais aller y faire un petit tour à mon avis Wink
    Kalonek

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Dim 1 Sep - 2:25

    Bonsoir Mélinda,

    As-tu toujours besoin de l'avis des membres ?

    Tu as une semaine pour nous donner des nouvelles de ta demande, sans quoi nous archiverons Wink

    A bientot
    Anonymous

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    Invité
     

    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Dim 1 Sep - 7:41

    Bonjour,

    Oui
    Cat'

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Dim 1 Sep - 19:15

    Coucou !
    Je me suis déjà posée cette question avant, je crois que tu aurais plus de chance d'avoir des avis dans une autre section.

    Je te proposerais bien > La Taverne
    Qu'en penses-tu ?

    Je ne peux pas assurer que tu y trouveras ton bonheur, mais je pense que tu auras + de chance Wink
    Uri'

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis] Dim 15 Sep - 17:55

    Je déplace car pas de réponse de l'auteur.

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    Terminé Re: Arcaëlle, le roman [Vos avis]

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai - 2:00

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